Bonjour,
J'habite sur la commune de la Mède et j'aimerais savoir comment l'on peut autoriser (permis de construire) la construction d'une nouvelle unité extrêmement dangereuse sur la plateforme en sachant que nous habitants de la Mède on nous refuse permis de construire, demande de travaux ?
Lors du précédent PPRT nous devions réaliser des travaux suite aux risques générés par TOTAL à notre charge, donc avec la construction de cette nouvelle unité , Total s'engage à payer et financer tous les travaux de nos habitations à 100% ?
A chaque demande d'entretien et/ou de remise en état des infrastructures existantes appartenant à la plateforme, Total nous répond ne pas avoir de budget. Sommes-nous ici juste pour les contraintes liées à leur exploitation ?
Comment voulez-vous que l'on accepte ce projet sur notre commune seulement sous prétexte d'une énergie verte ???
Dans l'attente de votre réponse.
Cordialement.
Bonjour et merci pour votre contribution,
Les enjeux de sécurité et la maîtrise des risques industriels sont au cœur de nos préoccupations dans la conduite de nos activités. Nous poursuivons un objectif d'exemplarité en la matière.
La production d'hydrogène à partir de l'électrolyse de l'eau présente deux risques principaux :
Les caractéristiques de l'hydrogène sont connues et comme d'autres carburants, l'hydrogène peut être géré et contrôlé, comme cela a été prouvé dans son utilisation dans les procédés industriels, depuis plus de 50 ans. TotalEnergies utilise l'hydrogène sur ses sites industriels de raffinage et de pétrochimie, notamment sur le site industriel de La Mède, depuis des décennies, possédant ainsi savoir-faire et expérience dans la manipulation de ce gaz.
En raison de la quantité prévisionnelle d'hydrogène stockée sur le site, le projet Masshylia relèverait de la catégorie des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE) [1]. Les normes de sécurité en vigueur en France et en Europe seront appliquées, permettant de garantir la maîtrise des risques. TotalEnergies et ENGIE apporteront par ailleurs leur savoir-faire et retour d'expérience pour les compléter et garantir une gestion optimale des enjeux de sécurité.
Le projet Masshylia suivrait les processus habituels de développement des projets chez TotalEnergies et ENGIE, en intégrant dans chaque phase les études de sécurité nécessaires associant fournisseur d'électrolyseur et consultants spécialisés. L'usine de production d'hydrogène ferait l'objet d'une étude de dangers, comprenant notamment une analyse des possibles effets dominos mutuels avec l'ensemble des industriels concernés.
Dès les phases de conception, des échanges étroits avec les professionnels de la sécurité, les fabricants d'équipements, les exploitants et les autorités ont été engagés. A ce titre, les équipements de sécurité, en particulier autour de la zone de stockage d'hydrogène, seront dimensionnés et installés avant la mise en service des installations.
Avec la transformation du site industriel de La Mède et la modification de son processus de fabrication, un nouveau plan de prévention des risques technologiques (PPRT) est en cours de définition. Des éléments sont disponibles sur le site de la préfecture : voir le compte rendu de la réunion publique sur le PPRT du 27 janvier 2022.
L'ensemble des mesures du PPRT seront redéfinies (maîtrise de l'urbanisation, mesures foncières, travaux) et les dispositifs de financement associés seront revus en conséquence.
Le projet Masshylia s'inscrira dans le périmètre d'étude de ce nouveau PPRT et n'en modifiera pas les contours. Ainsi, il n'est pas prévu d'incidence sur les habitations situées dans le voisinage du site avec l'intégration de la future installation sur la plateforme existante.
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[1] ICPE - Installation classée pour la protection de l'environnement : classement réglementaire réservé aux installations qui, en raison des nuisances ou des risques de pollution ou d'accident qu'elles présentent, sont soumises à de nombreuses normes et à des autorisations. Une ICPE peut être une usine, mais aussi une installation agricole, une station-service, un hôpital, etc…
Bonjour,
Vos groupes sont souvent critiqués pour la pollution, le capitalisme... cependant, je remarque, que ces dernières décennies, vous faites beaucoup d'efforts et d'investissement vers les énergies vertes et c'est une très bonne chose.
Ma question, sur ce nouveau projet :
On parle souvent de pollution de l'air, pour ma part, j'aimerais savoir, l'impact visuel, sonore et éventuellement olfactif de cette transformation ?
Une proposition, pourquoi ne pas essayer de peindre vos installations de la couleur en fonction de votre environnement ?(le blanc des réservoirs choque ds la paysage,très arboré).
Bien à vous.
Bonjour et merci pour votre contribution,
S'agissant de l'impact visuel, l'activité de l'usine de production d'hydrogène s'inscrirait sur une plateforme industrielle existante. L'impact de l'ajout de cette activité ne serait pas significatif. Ce sujet sera traité dans l'étude d'impact qui vise à la bonne intégration des futures installations dans l'environnement dans lequel elles seraient implantées.
Les réservoirs de stockage ne font pas partie du projet Masshylia et leurs couleurs n'ont pas vocation à être modifiées dans le cadre du projet. En revanche, la couleur des installations propres au projet Masshylia se conformera aux règlementations stipulées dans le permis de construire, et sera réalisée à l'aide d'un architecte indépendant qui veillera aux aspects visuels de la bonne intégration des nouvelles installations. Le permis de construire précisera les couleurs retenues pour les constructions nouvelles (obligatoire).
Les mesures de conception nécessaires à la limitation des impacts sonores, ainsi que les mesures organisationnelles de chantier pendant les phases de construction, seront prises afin de ne pas induire de gêne additionnelle auprès des riverains, et ce dès la phase des études d'avant-projet détaillée. Ce sujet sera traité dans l'étude d'impact.
Le procédé de fabrication de l'hydrogène par électrolyse de l'eau ne génère pas d'odeurs. Les produits utilisés ne sont pas odorants. En conséquence, aucune nuisance olfactive n'est attendue. Ce sujet sera traité dans l'étude d'impact.
je suis tout à fait contre ce projet si cela arrive les maisons seront invendables du fait car le prix va chuter et déjà c'est compliqué avec la raffinerie.
Une installation dangereurse ça suffit.
Sinon je vendrais car il est hors de question que je reste à coté de çà en plus.
Bonjour,
Dans le cadre du principe Eviter-Réduire-Compenser (ERC) que vous évoquez dans le dossier de concertation, quelles sont les solutions alternatives que vous avez étudiées pour éviter au maximum les impacts du projet ?
Par exemple, quels sont les sites géographiques alternatifs qui ont été analysés pour l'implantation d'un site de production de 75 tonnes par jour d'hydrogène en France ?
Et dans le scénario d'un site de production implanté à La Mède, est-ce que des variantes de projet ont été étudiées pour en minimiser l'impact ? Par exemple, avez-vous étudié une variante avec une production électrique EnR sur site plus importante que la seule centrale solaire permettant d'éviter les impacts des travaux de création d'un raccordement RTE haute tension ?
De façon plus globale, le dossier de concertation laisse entendre que le programme technique du projet et son implantation sont actés dès les études de faisabilité, et donc que les impacts du projet ne pourront au mieux qu'être réduits ou compensés.
Merci d'avance pour vos réponses
Bonjour et merci pour votre contribution,
Le projet Masshylia vise à substituer une partie des 65 tonnes par jour d'hydrogène carboné consommés aujourd'hui par la bioraffinerie de La Mède, par de l'hydrogène décarboné produit sur la Plateforme de La Mède. Le restant de la production d'hydrogène serait destiné à d'autres clients pour des usages de mobilité en remplacement des carburants d'origine fossile.
Avec le support d'une société d'ingénierie, TotalEnergies et ENGIE ont conduit conjointement des études de faisabilité technique visant à dimensionner les installations nécessaires à la production d'hydrogène par électrolyse de l'eau. Ces études (comprenant notamment une analyse des risques) ont permis pour la phase 1 de sélectionner la future zone d'implantation pour l'installation de cette unité au sein même de la Plateforme de La Mède, d'identifier tous les éléments nécessaires à son intégration en interface avec les installations existantes, et en particulier son raccordement vers l'unité de production de biocarburants.
Un des principaux objectifs du projet Masshylia étant de décarboner une partie de la consommation en hydrogène de la Bioraffinerie de La Mède, c'est donc principalement dans l'enceinte du site de La Mède que plusieurs emplacements ont été envisagés et identifiés. En effet :
Un emplacement ayant été identifié au sein de la bioraffinerie, il n'y a pas eu d'études de sites alternatifs à l'extérieur du site de La Mede.
L'alimentation électrique actuelle n'étant pas suffisante pour alimenter le futur électrolyseur, une liaison souterraine sera créée pour se raccorder à la ligne électrique existante Septèmes-Lavéra. La mise en œuvre du raccordement électrique sera assurée par RTE.
L'espace disponible sur le site de la Plateforme de La Mède ne permet pas d'installer une centrale solaire dimensionnée pour satisfaire la totalité des besoins électriques de l'électrolyseur de la phase 1. C'est pourquoi les porteurs du projet mènent des investigations à l'échelle de la région Sud – Provence-Alpes-Côte d'Azur afin d'identifier de nouveaux champs photovoltaïques qui seraient dédiés au projet. L'électricité issue des champs photovoltaïques sera complétée par de l'électricité en provenance de fermes éoliennes existantes afin de maximiser la proportion d'électricité renouvelable consommée par l'électrolyseur.
La phase 2 est à un stade préliminaire d'étude de faisabilité technico-économique, incluant les implantations possibles.
Au cours de la concertation volontaire menée jusqu'au 10 mars 2022, le public est invité à formuler son avis sur le projet, notamment ses caractéristiques techniques et ses impacts, en amont de l'enquête publique. À l'issue de la concertation, la maîtrise d'ouvrage en tirera les enseignements pour le projet : les conditions de sa poursuite, les mesures nouvelles, des engagements.
La démarche d'évaluation des impacts
La démarche d'évaluation des impacts recouvre plusieurs études environnementales sur :
Ces études d'impact viseront à présenter l'état initial de l'environnement, les effets du projet dans son ensemble sur l'environnement et les mesures associées pour éviter, réduire ou compenser ces impacts.
Comme vous l'indiquez, la méthode appliquée par les porteurs du projet suit les principes « ERC », pour « Eviter-Réduire-Compenser ». Cette démarche consiste à :
Les mesures de minimisation des impacts sont en cours d'identification, elles seront enrichies par la concertation volontaire et seront présentées au public au moment de l'enquête publique qui constituera un autre temps fort pour la participation des parties prenantes.
Les porteurs du projet souhaitent s'engager sur la voie de l'exemplarité dans la conduite des études et la limitation des effets éventuellement négatifs du projet pour le territoire et ses habitants.
Bonjour,
Après lecture de votre prospectus, je comprend l'intérêt d'un tel projet et ses enjeux pour l'environnement.
Toutefois, la population martégale comprend de nombreuses personnes sans emplois (certes, dues à un manque de qualification ou pour d'autres raisons) tandis que régulièrement des personnes extérieures à la région sont appelées pour venir travailler ici.
Le dossier d'appel d'offre vise-t-il en priorité, les groupes déjà implantés dans la région (Bouches du Rhône, ou région PACA) ou est-il à échelle nationale?
De même, le recrutement des individus sur un tel projet concernera t-il essentiellement des martégaux (ou à proximité), ou est-ce un recrutement national?
Vous parlez d'un investissement d'une centaine de millions d'euros. Si ceci est encourageant, il est aussi important de connaitre les retombées concrètes pour la population de la commune martégale.
Je vous remercie par avance de votre retour.
Sincères salutations
Bonjour et merci pour votre contribution,
Le projet Masshylia, dont les coûts de réalisation représentent une centaine de millions d'euros, pourrait générer plus d'une centaine d'emplois directs et indirects. Des bureaux d'études, fabricants d'équipements et entreprises de construction, seraient sollicités en phase de conception-réalisation, puis les équipes d'opérations et de maintenance ainsi que tous les emplois indirects associés en phase d'exploitation.
Durant les phases de construction et d'exploitation, le projet Masshylia contribuerait à un emploi responsable et durable sur le territoire, dynamisant ainsi l'écosystème local.
Pour les travaux, le projet ferait appel autant que possible à des entreprises implantées localement qui présentent de nombreux avantages compétitifs : proximité et connaissance du site, connaissance des règles très spécifiques d'un environnement industriel, capacité de mobilisation rapide, expertise liée à l'activité industrielle historique de la région. En phase d'exploitation, les entreprises locales seraient privilégiées pour certaines opérations de maintenance, afin de permettre une intervention rapide et efficace sur site. Par ailleurs, l'usine étant amenée à fonctionner de façon continue, TotalEnergies et ENGIE auraient recours à une organisation du travail par poste impliquant de solliciter des employés résidant à proximité du site de la bioraffinerie.
Le projet participerait ainsi à la réindustrialisation du bassin de Fos-sur-Mer, zone prioritaire identifiée dans le cadre du plan du « Fonds pour une transition juste », fonds de l'Union européenne dédié à la transition écologique juste et inclusive.
L'investissement du projet bénéficierait au territoire par les emplois et l'activité créés, mais également par les taxes et impôts versés localement.
* Avec quels capitaux cette société va être créée, quelle est la répartition en termes d'investissements financiers des 2 parties prenantes au projet, quelle est la part de subventions de l'état ?
* Quel est le coup estimé de la matière première, d'où va t'elle venir, quel est le volume consommé annuellement ? Si la ressource est locale quel est l'impact sur la consommation des riverains ? Quel traitements chimiques sont nécessaires pour rendre la matière première exploitable dans le process ?
* Quel sera le prix estimé de revente de l'hydrogène et quelle est la part de subvention de l'état sur l'achat par les sites et les futurs acheteurs / consommateurs de cet hydrogène ?
* Quel sera en pourcentage, le rendement de l'électrolyseur ? quel quantité d'eau faut-il consommer pour produire les 15 T journalières d'hydrogène et quelle quantité d'oxygène pur va-t-être fabriquée par défaut ?
* Quel est l'impact du projet en terme de sécurité sur le site (nouvelles sources de danger : haut voltage électrique, oxygène pur) ?
* Quel impact sur le site en terme de moyens d'interventions (service de sécurité), quel impact sur le POI du site, sur le scénario majorant ? Que représente en terme de risque le rejet massif d'oxygène pur sur un site où les hydrocarbures sont fortement présents (sol, bacs...) ? Quelles précautions en termes de sécurité sont-elles nécessaires dans la fabrication d'oxygène (températures, contraintes métalliques des tuyauteries, pressions, contact avec les hydrocarbures...) ?
*Par qui l'électrolyseur va être exploité ? salariés Totalénergies, Engie, ou de la future JV ?
* Quelles sont les conditions journalières d'exploitations ? pilotage par les opérateurs consoles du site ? présence d'un opérateur extérieur en 3x8, pilotage par un centre de contrôle externe au site et opérateur extérieur seulement d'astreinte en cas de problème ou d'entretien courant ?
* Les normes de constructions respecteront elles les mêmes critères et normes que pour la construction d'unités de productions appartenant à Totalénergies surtout en matière de sécurité?
* Où va être produite l'électricité nécessaire à la production de cet hydrogène ? Localement, régionalement, en France, En Europe ou un mix de l'ensemble de ces solutions ?
* Quel est l'impact environnemental de l'implantation de panneaux solaires pour répondre à la demande énergétique? quel est la surface nécessaire ?
* Quel est l'impact environnemental et en terme de sécurité ( champ magnétique...) de l'implantation d'un câble sous terrain de très haut voltage nécessaire à l'approvisionnement du site?
* Quelle sera la longueur de ce câble et quel est le nombre de communes qu'il devra traverser ?
Bonjour et merci pour votre contribution
Financement du projet
TotalEnergies et ENGIE ont signé un accord de coopération pour concevoir, développer, construire et exploiter ensemble le projet d'usine de production d'hydrogène décarboné Masshylia.
La gestion commune du projet Masshylia serait assurée par la création dans les prochains mois d'une société dédiée. La constitution de cette co-entreprise (ou Joint Venture en anglais) serait notamment conditionnée, si besoin, à la satisfaction des critères de contrôle de concentrations (droit de la concurrence).
A ce stade, les coûts de développement du projet sont partagés par les deux compagnies à part égale.
Les études de développement réalisées à ce jour ont conduit à estimer le montant d'investissement du projet entre 90 et 100 millions d'euros hors taxes, incluant :
La structure de financement pour la réalisation du projet n'est pas complètement arrêtée à ce jour mais s'appuierait sur les fonds propres de la future co-entreprise, sur l'éventuelle prise de participation d'acteurs externes, et sur une dette contractée le moment venu auprès de différentes banques.
TotalEnergies et ENGIE ont par ailleurs soumis des demandes de subventions via plusieurs appels à projets pour la production d'hydrogène décarboné lancés aux niveaux français et européen, dont le dispositif « projet important d'intérêt européen commun » (en anglais, « Important Project of Common European Interest » - IPCEI [1]).
Production de l'hydrogène par électrolyse de l'eau
La méthode de fabrication d'hydrogène retenue par TotalEnergies et ENGIE est celle de l'électrolyse de l'eau, qui consiste en une réaction chimique, connue et utilisée depuis le 19ème siècle, permettant, sous l'effet d'un courant électrique, de décomposer l'eau en deux éléments : l'hydrogène et l'oxygène.
Trois technologies d'électrolyseur sont aujourd'hui disponibles sur le marché pour la production d'hydrogène : alcaline ; membrane échangeuse de protons, dite PEM ; et haute température. C'est la technologie alcaline pressurisée qui est pour le moment retenue sur le projet Masshylia car jugée plus fiable pour un usage industriel et avec des fournisseurs locaux capables d'apporter un support rapide et efficace pour l'assistance technique et la maintenance préventive. Utilisée au niveau industriel depuis plus de 50 ans, cette technologie utilise une solution d'hydroxyde de potassium (KOH, aussi appelée potasse) comme électrolyte.
La matière première de l'électrolyse est l'eau, dont le coût est une donnée confidentielle du projet. L'électrolyseur prévu dans le cadre du projet serait approvisionné pour un volume de l'ordre de 6 m3 d'eau par heure via le pompage existant du site de La Mède au lieu-dit du « Grand moutonnier ». Ce pompage autorisé dans la nappe phréatique de la Crau, alimente aujourd'hui l'ensemble du site de La Mède. Pour les besoins de la production d'hydrogène, cette eau de qualité industrielle doit être traitée pour atteindre la qualité requise, afin d'éviter d'endommager l'électrolyseur. Compte tenu des faibles quantités en jeu, les unités de traitement d'eau existantes du site seront utilisées à cet effet.
La capacité de production de l'électrolyseur serait d'environ 15 tonnes d'hydrogène décarboné par jour en moyenne. La production journalière d'oxygène est 8 fois supérieure à celle de l'hydrogène soit environ 120 tonnes par jour.
Le processus de production d'hydrogène a un rendement entre 65% et 75%, soit un ordre de grandeur de 55 kWh de consommation d'énergie pour produire 1 kg d'hydrogène.
Le détail des modalités d'exploitation des installations n'est pas encore finalisé mais le projet Masshylia s'appuierait sur l'expertise et les ressources de la plateforme de La Mède pour bon nombre d'opérations de maintenance et conduite des installations. L'unité de production d'hydrogène serait opérée 24h/24 et 7j/7. Son fonctionnement serait très automatisé, avec un report des paramètres de fonctionnement vers la salle de contrôle de la plateforme de La Mède avec la possibilité d'effectuer certaines opérations à distance. Des rondes quotidiennes de suivi et de surveillance seraient effectuées. Pour certaines opérations très spécifiques, le fournisseur de la technologie d'électrolyseur pourrait être sollicité.
Débouchés de l'hydrogène et subventions
L'hydrogène produit serait vendu à un prix qui reste à définir.
La thématique des subventions est confidentielle à ce stade du projet. La filière de production d'hydrogène décarboné par électrolyse de l'eau est une filière nouvelle, qui a besoin de soutiens de la part des autorités publiques afin de bénéficier de l'impulsion nécessaire à son émergence (au même titre que d'autres secteurs innovants tels que les batteries ou le photovoltaïque, qui ont bénéficié d'un accompagnement). Aujourd'hui, il y a un alignement et un consensus pour aider cette filière énergétique, aussi bien au niveau mondial, européen, national et même local.
Sécurité
Les enjeux de sécurité et la maitrise des risques industriels sont au cœur de nos préoccupations dans la conduite de nos activités. Nous poursuivons un objectif d'exemplarité en la matière.
La production d'hydrogène à partir de l'électrolyse de l'eau présente deux risques principaux :
Les caractéristiques de l'hydrogène sont connues et comme d'autres carburants, l'hydrogène peut être géré et contrôlé, comme cela a été prouvé dans son utilisation dans les procédés industriels, depuis plus de 50 ans. TotalEnergies utilise l'hydrogène sur ses sites industriels de raffinage et de pétrochimie, notamment sur le site industriel de La Mède, depuis des décennies, possédant ainsi savoir-faire et expérience dans la manipulation de ce gaz.
En raison de la quantité prévisionnelle d'hydrogène stockée sur le site, le projet Masshylia relèverait de la catégorie des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE) [2]. Les normes de sécurité en vigueur en France et en Europe seront appliquées, permettant de garantir la maîtrise des risques. TotalEnergies et ENGIE apporteront par ailleurs leur savoir-faire et retour d'expérience pour les compléter et garantir une gestion optimale des enjeux de sécurité.
Le projet Masshylia suivrait les processus habituels de développement des projets chez TotalEnergies et ENGIE, en intégrant dans chaque phase les études de sécurité nécessaires associant fournisseur d'électrolyseur et consultants spécialisés. L'usine de production d'hydrogène ferait l'objet d'une étude de dangers, comprenant notamment une analyse des possibles effets dominos mutuels avec l'ensemble des industriels concernés.
Dès les phases de conception, des échanges étroits avec les professionnels de la sécurité, les fabricants d'équipements, les exploitants et les autorités ont été engagés. A ce titre, les équipements de sécurité en particulier autour de la zone de stockage d'hydrogène seront dimensionnés et mis en place dès la mise en service des installations.
Les différents éléments que vous évoquez en lien avec la sécurité industrielle seront traités et affinés à travers les études détaillées à venir, dont les études de dangers et l'étude d'impact.
L'approvisionnement du projet en électricité
Pour alimenter l'électrolyseur du projet Masshylia, il est prévu la construction d'une centrale solaire photovoltaïque située sur la Plateforme de La Mède. Cette centrale solaire serait raccordée à la sous-station électrique de l'électrolyseur et pourrait alimenter l'usine de production d'hydrogène ou bien le réseau électrique RTE, en cas de surproduction par rapport aux besoins de l'usine.
La définition de la puissance de cette centrale solaire sera confirmée par les études de faisabilité en cours.
D'une manière générale, le projet Masshylia visera à maximiser la proportion d'énergies renouvelables utilisées pour la production d'hydrogène. Les porteurs du projet mènent des investigations à l'échelle de la région Sud – Provence-Alpes-Côte d'Azur afin d'identifier des champs photovoltaïques dédiés, qui seraient raccordés au réseau de transport d'électricité (RTE), et qui pourraient ainsi alimenter les installations du projet, via la ligne électrique existante Septèmes-Lavéra.
L'électricité produite par ces champs photovoltaïques dédiés serait injectée sur le réseau national. Cependant, une gestion en temps réel des capacités de production de ces champs et de la demande de consommation de l'usine de production d'hydrogène serait mise en place afin de s'assurer de la traçabilité de la consommation électrique.
Le projet vise ainsi à contribuer au développement de la production française d'énergies renouvelables répondant aux critères de la directive européenne RED II. Au regard du peu de ressources d'origine hydraulique, le bouquet énergétique renouvelable du projet serait composé essentiellement de photovoltaïque, d'éolien et de la part renouvelable de l'électricité issue du mix électrique français (électricité en provenance du réseau RTE).
Le tableau ci-dessous précise l'objectif de contribution des énergies renouvelables dans l'approvisionnement électrique du projet Masshylia :
S'agissant de l'impact environnemental des panneaux photovoltaïques, nous vous renvoyons vers l'annexe n° 5 du dossier de concertation (p. 52-54), qui peut être téléchargé avec ce lien. Cette annexe renseigne sur les modules photovoltaïques, leur durée de vie, leur empreinte environnementale, leur bilan carbone et celui d'une installation photovoltaïque, le démantèlement d'une installation photovoltaïque et le recyclage des modules et onduleurs.
Le raccordement électrique du projet
RTE prévoit de créer une liaison souterraine 225 000 volts, d'une longueur d'environ 4 km, reliant le nouveau poste électrique interne à la Plateforme de La Mède à la ligne existante Septèmes-Lavéra.
À ce stade, RTE propose le fuseau d'étude (zone bleutée) ci-dessous pour la liaison souterraine de raccordement, au sein d'une aire d'étude entièrement située sur la commune de Martigues :
Les impacts fonciers du raccordement électrique
La bioraffinerie de La Mède est située au sud de l'étang de Berre, au hameau de La Mède, à cheval sur les communes de Châteauneuf-les-Martigues et Martigues.
La zone de recherche de tracé de la liaison souterraine, est localisée sur la commune de Martigues. Une première analyse cartographique montre une occupation foncière de la liaison souterraine axée principalement sur des propriétés publiques. Dans le cas où la liaison souterraine traverserait des domaines privés, RTE n'étant pas propriétaire, ni acquéreur des terrains traversés, une convention amiable serait signée entre chaque propriétaire et RTE afin de définir la présence des ouvrages et les modalités selon lesquelles RTE pourrait pénétrer dans la propriété pour dépanner ou entretenir la liaison souterraine.
Une fois les travaux réalisés, une liaison souterraine n'engendre aucun impact visuel en surface hormis les bornes de géolocalisation.
Impact environnemental et sécurité, notamment champ magnétique d'une liaison souterraine 225 kV
De manière générale, le champ magnétique mesuré à 1 mètre du sol au-dessus de l'axe d'une liaison souterraine 225 kV vaut au maximum 30 μT [3], soit trois fois moins que le seuil fixé par la réglementation et l'Organisation Mondiale de la Santé (100 μT). Dans le cas d'une liaison souterraine, il s'atténue très vite au fur et à mesure qu'on s'éloigne de l'axe (1 μT à 10m de l'axe).
Dans le cas du projet Masshylia, la liaison souterraine se situant dans un couloir de pipes, elle est loin de toute habitation.
Sur l'aspect environnemental, RTE veille à intégrer les préoccupations liées à l'environnement le plus en amont possible et à chaque étape d'élaboration du projet. Dans le cadre de ce projet, l'étude environnementale est en cours pour recenser toutes les espèces présentes dans le couloir de pipes et une étude d'impact permettra d'identifier s'il est nécessaire de mettre en place des moyens d'évitement ou de réduction des impacts.
[1] IPCEI – en anglais, « Important Project of Common European Interest » (« projet important d'intérêt européen commun ») : Le dispositif IPCEI est un mécanisme européen de soutien de la recherche et de l'innovation visant à favoriser des projets d'intérêt transnational dans des domaines stratégiques.
[2] ICPE - Installation classée pour la protection de l'environnement : classement réglementaire réservé aux installations qui, en raison des nuisances ou des risques de pollution ou d'accident qu'elles présentent, sont soumises à de nombreuses normes et à des autorisations. Une ICPE peut être une usine, mais aussi une installation agricole, une station-service, un hôpital, etc…
[3] μT pour Microtesla
Bonjour,
Nous n'approuvons pas ce projet sur le site de Total La Mède.
Les risques, les nuisances, la dévaluation de nos biens déjà existants vont décupler.
Le choix d'un zone non urbaine devrait être privilégié.
Arrêtez de nous polluer !!!
- Quel est la pression maximale de stockage de l'hydrogène?
- Quel est le volume d'hydrogène maximal stocké sur site?
Bonjour et merci pour votre contribution,
Une analyse technico-économique multicritères a été menée sur les différentes options de stockage de l'hydrogène sur site. La solution retenue à ce stade est un stockage aérien de l'hydrogène, à l'état gazeux, sous forme de cylindres pressurisés avec des tubes en acier à une pression avoisinant 200 barg [1], entreposés sur des racks. Cette technique de stockage de l'hydrogène est une technique maîtrisée et ancienne. Les conclusions de l'analyse technico-économique montrent que cette solution est plus mature que les solutions alternatives, qu'elle permet une construction par module avec une mise en œuvre plus facile et compatible avec les contraintes de constructibilité du site, qu'elle serait plus compétitive, plus rapide, et compatible avec le calendrier prévisionnel du projet.
La capacité de stockage d'hydrogène est en cours d'évaluation et sera définie au terme de modélisations. Elle devrait s'établir entre 1 et 5 tonnes. L'unité de stockage de l'hydrogène serait construite au sein de l'usine de production d'hydrogène et permettrait de garantir une alimentation stable et continue de la bioraffinerie et des futurs autres consommateurs. Ce stockage permettrait notamment de gérer l'apport d'électricité issue d'énergies renouvelables, qui sont intermittentes alors que les besoins de la bioraffinerie sont permanents.
[1] Barg (pour « bar gauge » en anglais, ou « bar jauge » en français) : unité de mesure de la pression relative, celle-ci étant mesurée par rapport à la pression ambiante.
Quelles seront les incidences de ce projet sur les riverains du complexe (risques industriels, circulation de véhicules, bruit, odeurs ....)?
Afficher la réponseBonjour et merci pour votre contribution,
Au-delà de sa contribution à la transition énergétique en cours et aux objectifs de neutralité carbone, le projet Masshylia, qui s'inscrit dans les emprises industrielles existantes de la Plateforme de La Mède, vise également à minimiser autant que possible les impacts sur son environnement humain et naturel le plus proche, et à constituer ainsi une référence pour l'avenir du territoire et de la filière hydrogène en voie de développement.
Une démarche d'évaluation des impacts sera menée, recouvrant plusieurs études environnementales sur :
Ces études d'impact viseront à présenter l'état initial de l'environnement, les effets du projet dans son ensemble sur l'environnement et les mesures associées pour éviter, réduire ou compenser ces impacts. Elles seront présentées au public au moment de l'enquête publique.
Nous nous engageons sur la voie de l'exemplarité dans la conduite de ces études et la limitation des effets éventuellement négatifs du projet pour le territoire et ses habitants.
Risques industriels
Comme pour de nombreux carburants et gaz, l'hydrogène est inflammable. Comparé à d'autres gaz, il a une plage d'inflammabilité plus large. L'hydrogène produit une flamme pratiquement invisible à la lumière du jour (légèrement bleue ou incolore) qui brûle à une température d'un peu plus de 2 000 °C. Cependant, une flamme à hydrogène a une faible chaleur radiante, ses effets thermiques restant confinés à une zone réduite, ce qui diminue le risque de propagation d'un incendie par rayonnement thermique en cas de combustion.
Le projet Masshylia relève de la catégorie des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE) [1] en raison de la quantité prévisionnelle d'hydrogène stockée sur le site. Les normes de sécurité en vigueur en France et en Europe seront appliquées, et TotalEnergies et ENGIE apporteront leur savoir-faire et retour d'expérience pour les compléter. Le projet Masshylia suivrait les processus habituels de développement des projets chez TotalEnergies et ENGIE, en intégrant dans chaque phase les études de sécurité nécessaires associant fournisseur d'électrolyseur et consultants spécialisés. L'usine de production d'hydrogène ferait l'objet d'une étude de dangers, comprenant notamment une analyse des possibles effets dominos mutuels avec l'ensemble des industriels concernés.
Dès les phases de conception, des échanges étroits avec les professionnels de la sécurité, les fabricants d'équipements, les exploitants et les autorités ont été engagés.
Les caractéristiques de l'hydrogène sont connues et comme d'autres carburants, l'hydrogène peut être géré et contrôlé, comme cela a été prouvé dans son utilisation dans les procédés industriels depuis plus de 50 ans. À ce titre, TotalEnergies utilise l'hydrogène sur ses sites industriels de raffinage et de pétrochimie depuis des décennies.
Les effets du projet Masshylia s'inscriront dans le périmètre d'étude du Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) de la bioraffinerie de La Mède [2] et ne le modifieront pas.
Le trafic routier
Pendant les travaux de construction, une augmentation du trafic des poids lourds et des engins de chantier est probable, compte tenu de la présence de nombreux intervenants sur site (une partie des installations sera préassemblée afin de minimiser le trafic routier).
Au-delà, en fonctionnement, les principaux entrants (eau et électricité) de l'usine de production d'hydrogène seraient acheminés par des réseaux de canalisations. Le réapprovisionnement en potasse n'interviendrait qu'une fois par an en moyenne, et pour de faibles quantités.
Dans le cadre des études de valorisation de l'hydrogène pour la mobilité, la circulation des camions pour l'expédition de l'hydrogène ferait l'objet d'une étude dédiée pour l'évaluation des impacts associés. Ce sujet sera traité dans l'étude d'impact.
Le bruit
Les mesures de conception nécessaires à la limitation des impacts sonores, ainsi que les mesures organisationnelles de chantier, seront prises afin de ne pas induire de gêne additionnelle auprès des riverains, et ce dès la phase des études d'avant-projet détaillée. Ce sujet sera traité dans l'étude d'impact.
Les odeurs
Le procédé de fabrication de l'hydrogène par électrolyse de l'eau ne génère pas d'odeurs. Les produits utilisés ne sont pas odorants. En conséquence, aucune nuisance olfactive n'est attendue. Ce sujet sera également traité dans l'étude d'impact.
[1] Classement réglementaire réservé aux installations qui, en raison des nuisances ou des risques de pollution ou d'accident qu'elles présentent, sont soumises à de nombreuses normes et à des autorisations. Une ICPE peut être une usine, mais aussi une installation agricole, une station-service, un hôpital, etc…
[2] Le PPRT est un document obligatoire pour les installations classées Seveso, il a pour objectifs de résoudre les situations difficiles en matière d'urbanisme héritées du passé et de mieux encadrer l'urbanisation future, au moyen de servitudes si besoin. Voir sur le site de la préfecture des Bouches-du-Rhône : https://www.bouches-du-rhone.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-risques-naturels-et-technologiques/La-prevention/Plans-de-Prevention-des-Risques-Technologiques-PPRT
Bonjour,
Je n'approuve pas du tout l'implantation d'une unité de production d'hydrogène sur le site de Total La Mède. Ce gaz hautement inflammable et qui engendre un risque d'explosion est une nouvelle menace pour la sécurité des riverains.
Le rapport ARIA sur l'accidentologie de l'hydrogène le montre. C'est ajouter de la dangerosité sur un site déjà dangereux.
Le PPRT en cours sera-t-il alors révisé ?
Cordialement
Bonjour et merci pour votre contribution,
Les enjeux de sécurité et la maitrise des risques industriels sont au cœur de nos préoccupations dans la conduite de nos activités. Nous poursuivons un objectif d'exemplarité en la matière.
La production d'hydrogène à partir de l'électrolyse de l'eau présente deux risques principaux :
Comme vous le relevez, l'hydrogène est inflammable, à l'image de nombreux carburants et gaz. Néanmoins, les caractéristiques de l'hydrogène sont connues et comme d'autres carburants, l'hydrogène peut être géré et contrôlé, comme cela a été prouvé dans son utilisation dans les procédés industriels, depuis plus de 50 ans. TotalEnergies utilise l'hydrogène sur ses sites industriels de raffinage et de pétrochimie, notamment sur le site industriel de La Mède, depuis des décennies, possédant ainsi savoir-faire et expérience dans la manipulation de ce gaz.
En raison de la quantité prévisionnelle d'hydrogène stockée sur le site, le projet Masshylia relèverait de la catégorie des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE) [1]. Les normes de sécurité en vigueur en France et en Europe seront appliquées, permettant de garantir la maîtrise des risques. TotalEnergies et ENGIE apporteront par ailleurs leur savoir-faire et retour d'expérience pour les compléter et garantir une gestion optimale des enjeux de sécurité.
Le projet Masshylia suivrait les processus habituels de développement des projets chez TotalEnergies et ENGIE, en intégrant dans chaque phase les études de sécurité nécessaires associant fournisseur d'électrolyseur et consultants spécialisés. L'usine de production d'hydrogène ferait l'objet d'une étude de dangers, comprenant notamment une analyse des possibles effets dominos mutuels avec l'ensemble des industriels concernés, leur potentielle gravité, leur probabilité de survenance et l'ensemble des dispositifs mis en œuvre pour empêcher leur survenance ou pour en réduire les effets.
Dès les phases de conception, des échanges étroits avec les professionnels de la sécurité, les fabricants d'équipements, les exploitants et les autorités ont été engagés. A ce titre, les équipements de sécurité en particulier autour de la zone de stockage d'hydrogène seront dimensionnés et mis en place dès la mise en service des installations.
Les effets du projet Masshylia s'inscriront dans le périmètre d'étude du Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) de la bioraffinerie de La Mède [2] et ne le modifieront pas.
[1] Classement réglementaire réservé aux installations qui, en raison des nuisances ou des risques de pollution ou d'accident qu'elles présentent, sont soumises à de nombreuses normes et à des autorisations. Une ICPE peut être une usine, mais aussi une installation agricole, une station-service, un hôpital, etc…
[2] Le PPRT est un document obligatoire pour les installations classées Seveso, il a pour objectifs de résoudre les situations difficiles en matière d'urbanisme héritées du passé et de mieux encadrer l'urbanisation future, au moyen de servitudes si besoin. Voir sur le site de la préfecture des Bouches-du-Rhône : https://www.bouches-du-rhone.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-risques-naturels-et-technologiques/La-prevention/Plans-de-Prevention-des-Risques-Technologiques-PPRT