Le projet Masshylia prévoit la production d'hydrogène par électrolyse de l'eau, alimentée par une électricité décarbonée. Cette méthode émet peu de CO2, ce qui lui donne un rôle à jouer pour atteindre l'objectif de la neutralité carbone à l'horizon 2050, fixé par la loi française en cohérence avec l'Accord de Paris adopté en 2015 et avec la politique énergétique européenne, en lien avec la diversification du système énergétique et la croissance des énergies renouvelables.
Le projet est envisagé au sein du périmètre de la bioraffinerie TotalEnergies de La Mède située à Châteauneuf-les-Martigues et Martigues, près de Marseille (département des Bouches-du-Rhône, région Sud - Provence-Alpes-Côte d'Azur).
Il prévoit le raccordement électrique des installations du projet à la ligne existante 225 000 volts Septèmes-Lavéra, au sein d'une aire d'étude entièrement située sur la commune de Martigues.
Le projet Masshylia serait composé des installations suivantes au sein du périmètre de la Plateforme de La Mède :
Dans sa phase 1, la production d'hydrogène répondrait en partie aux besoins du processus de fabrication de biocarburants de la bioraffinerie de La Mède, mais aussi aux usages de mobilité. Un stockage de l'hydrogène, situé au sein de l'usine de production d'hydrogène, permettrait de garantir une alimentation stable et continue de la bioraffinerie et des futurs autres consommateurs.
Dans sa phase 2, le projet Masshylia consisterait à développer une « plateforme » hydrogène à grande échelle au service du développement de l'hydrogène décarboné de la région Sud – Provence-Alpes-Côte d'Azur, notamment à travers le développement d'une « Vallée Hydrogène » reliant différents bassins de production d'hydrogène.
Le projet permettrait d'éviter jusqu'à 33 500 tonnes d'émissions de CO2 par an et contribuerait ainsi aux objectifs de neutralité carbone du territoire et, ce faisant, de TotalEnergies et ENGIE, de la France et de l'Europe.
Le montant total de l'investissement est estimé à une centaine de millions d'euros hors taxes. Le financement de la phase de développement – qui s'étend des premières études à l'obtention des autorisations requises – est assuré par TotalEnergies et ENGIE, partenaires du projet.