Le PPRT est en révision avec un assouplissement des contraintes, selon le ''Porter à connaissance'' en date de juillet 2019. Je suis contre le projet Masshylia, qui va augmenter les risques, modifier le PAC et retarder le nouveau PPRT.
NON A LA PRODUCTION : produit explosif au contact de l'air, toujours possible malgré les procédés de sécurité.
NON AU STOCKAGE : trop près des agglomératons Châteauneuf/ Martigues.
PLUS AUCUN RISQUE TECHNOLOGIQUE
Ayons toujours en mémoire l'explosion de 1990 à la Mède.
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Que la mise en service se fasse le plus tôt possible.
Avec tous mes encouragements
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Quel sera le volume et la méthode de stockage de l'hydrogène ?
Quand vous dites que la gestion du projet sera assurée par une société dédiée, voulez-vous dire que vous sous traitez l'opérabilité de l'unité ?
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Bonjour et merci pour votre contribution,
Une analyse technico-économique multicritères a été menée sur les différentes options de stockage de l'hydrogène sur site. La solution retenue à ce stade est un stockage aérien de l'hydrogène, à l'état gazeux, sous forme de cylindres pressurisés avec des tubes en acier à une pression avoisinant 200 barg [1], entreposés sur des racks. Cette technique de stockage de l'hydrogène est une technique maîtrisée et utilisée depuis de nombreuses années. Les conclusions de l'analyse technico-économique montrent que cette solution est plus mature que les solutions alternatives, qu'elle permet une construction par module avec une mise en œuvre plus facile et compatible avec les contraintes de constructibilité du site, qu'elle serait plus compétitive, plus rapide, et compatible avec le calendrier prévisionnel du projet. La capacité de stockage d'hydrogène est en cours d'évaluation et sera définie au terme de modélisations. Elle devrait s'établir entre 1 et 5 tonnes.
TotalEnergies et ENGIE ont signé un accord de coopération pour concevoir, développer, construire et exploiter ensemble le projet d'usine de production d'hydrogène décarboné Masshylia. La gestion commune du projet Masshylia serait assurée par la création dans les prochains mois d'une société dédiée, dite co-entreprise (ou Joint Venture en anglais). Le détail des modalités d'exploitation des installations n'est pas encore finalisé mais le projet Masshylia s'appuierait sur l'expertise et les ressources de la plateforme de La Mède pour bon nombre d'opérations de maintenance et conduite des installations.
[1] Barg (pour « bar gauge » en anglais, ou « bar jauge » en français) : unité de mesure de la pression relative, celle-ci étant mesurée par rapport à la pression ambiante.
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En cas d'explosion d'une unité d'hydrogène combien de temps avons-nous pour partir ou mourrons-nous sur place illico presto ?
Une documentation plus complète est nécessaire.
Merci par avance.
Bonjour et merci pour votre contribution,
Les enjeux de sécurité et la maîtrise des risques industriels sont au cœur de nos préoccupations dans la conduite de nos activités. Nous poursuivons un objectif d'exemplarité en la matière.
L'usine de production d'hydrogène ferait l'objet d'une étude de dangers, qui permettra notamment de déterminer les mesures de maitrise des risques qui devront être retenues.
Les effets thermiques et de surpression en cas d'accident seront étudiés conformément aux exigences réglementaires et aux règles internes de TotalEnergies et ENGIE.
Les éléments des études de dangers seront inclus dans le dossier de demande d'autorisation environnementale et mis à disposition du public lors de l'enquête publique.
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Mon avis : Projet séduisant qui a toute mon approbation...
Questions :
1) Y-aura-t-il de l'éolien ??
2) Si oui, où ?? (préciser l'emplacement sur l'installation)
3) Y-aura-t-il une opération en CROWDFUNDING dans le financement de cette affaire ?
Bonjour et merci pour votre contribution,
Concernant l'approvisionnement du projet en électricité d'origine renouvelable :
Le projet Masshylia visera à maximiser la proportion d'énergies renouvelables utilisées pour la production d'hydrogène.
Le bouquet énergétique renouvelable du projet serait composé essentiellement de photovoltaïque (environ 30 %), d'éolien (entre 20 et 25 %) et de la part renouvelable de l'électricité issue du mix électrique français (électricité en provenance du réseau RTE).
Le tableau ci-dessous précise l'objectif de contribution des énergies renouvelables dans l'approvisionnement électrique du projet Masshylia :
L'objectif du projet n'est pas de construire de nouveaux champs éoliens, mais de donner une seconde chance à des champs existants, en les faisant évoluer avec les technologies les plus récentes, en améliorant leur acceptabilité, et en s'assurant qu'ils seront dédiés au projet Masshylia (grâce à la possibilité d'assurer leur traçabilité), de manière à être conforme aux critères européens de valorisation de l'hydrogène (critères de la Directive européenne RED II). L'identification de ces champs éoliens est en cours.
Les maitres d'ouvrage s'engagent à revenir vers le public pour qualifier de façon plus précise les contrats relatifs à l'électricité qui vont être mis en œuvre, la traçabilité de l'origine de l'énergie électrique et autant que possible la localisation des champs éoliens et photovoltaïques.
Concernant le financement du projet :
TotalEnergies et ENGIE ont signé un accord de coopération pour concevoir, développer, construire et exploiter ensemble le projet d'usine de production d'hydrogène décarboné Masshylia. La gestion commune du projet Masshylia serait assurée par la création dans les prochains mois d'une société dédiée.
La structure de financement pour la réalisation du projet n'est pas complètement arrêtée à ce jour mais s'appuierait sur les fonds propres de la future co-entreprise, sur l'éventuelle prise de participation d'acteurs externes, et sur une dette contractée le moment venu auprès de différentes banques.
TotalEnergies et ENGIE ont par ailleurs soumis des demandes de subventions via plusieurs appels à projets pour la production d'hydrogène décarboné lancés aux niveaux français et européen, dont le dispositif « projet important d'intérêt européen commun » (en anglais, « Important Project of Common European Interest » - IPCEI [2]).
L'option de financement participatif par CROWDFUNDING n'est pas envisagée à ce stade dans le développement du projet Masshylia.
[1] RED II (en anglais, « Renewable Energy Directive ») : directive européenne 2018/2001 du 11 décembre 2018 relative à la promotion de l'utilisation de l'énergie produite à partir de sources renouvelables.
[2] IPCEI – en anglais, « Important Project of Common European Interest » (« projet important d'intérêt européen commun ») : Le dispositif IPCEI est un mécanisme européen de soutien de la recherche et de l'innovation visant à favoriser des projets d'intérêt transnational dans des domaines stratégiques.
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Quelles nuisances devrons-nous supporter à nouveau alors que Total avait fait des efforts et que, aussi bien sur le plan des odeurs que sur celui des bruits, la situation s'était bien améliorée !?
Mon avis : ce serait mieux sans !
Bonjour et merci pour votre contribution,
Au-delà de sa contribution à la transition énergétique en cours et aux objectifs de neutralité carbone, le projet Masshylia, qui s'inscrit dans les emprises industrielles existantes de la Plateforme de La Mède, vise également à minimiser autant que possible les impacts sur son environnement humain et naturel le plus proche, et à constituer ainsi une référence pour l'avenir du territoire et de la filière hydrogène en voie de développement.
Les impacts du projet en termes de bruit et d'odeurs seront limités. Les mesures de conception nécessaires à la limitation des impacts sonores, ainsi que les mesures organisationnelles de chantier, seront prises afin de ne pas induire de gêne additionnelle auprès des riverains, et ce dès la phase des études d'avant-projet détaillée. Par ailleurs, le procédé de fabrication de l'hydrogène par électrolyse de l'eau ne génère pas d'odeurs. Les produits utilisés ne sont pas odorants. En conséquence, aucune nuisance olfactive n'est attendue.
Ces sujets seront traités dans les études d'impact qui vont être réalisées dans le cadre du projet et qui seront présentées au public au moment de l'enquête publique. Ces études viseront à présenter l'état initial de l'environnement, les effets du projet dans son ensemble sur l'environnement et les mesures associées pour éviter, réduire ou compenser ces impacts.
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Questions : Quelle eau est utilisée pour l'électrolyse : eau de mer ou eau douce et dans ce cas laquelle ? Quels sont les potentiels clients en dehors de la bioraffinerie : les moyens de transport tels que camions, train ou navires ? seraient-ils équipés de ‘'moteurs'' à hydrogène ?
Avis : Favorable à ce projet
Bonjour et merci pour votre contribution,
L'électrolyseur prévu dans le cadre du projet serait approvisionné en eau via le pompage existant du site de La Mède au lieu-dit du « Grand moutonnier ». Ce pompage autorisé dans la nappe phréatique de la Crau, alimente aujourd'hui l'ensemble du site de La Mède. Pour les besoins de la production d'hydrogène, cette eau de qualité industrielle doit être traitée pour atteindre la qualité requise, afin d'éviter d'endommager l'électrolyseur. Compte tenu des faibles quantités en jeu, les unités de traitement d'eau existantes du site seront utilisées à cet effet.
S'agissant des usages et débouchés envisagés pour l'hydrogène produit par le projet, à ce stade de définition du projet, il est envisagé qu'environ deux tiers de la production de l'usine Masshylia approvisionnent la bioraffinerie de La Mède, en remplacement de l'hydrogène carboné issu du procédé de vaporeformage du méthane à la vapeur (ou SMR en anglais pour « Steam Methane Reforming »). Le restant de la production d'hydrogène serait destiné à d'autres clients, notamment pour des usages de mobilité lourde.
A plus long terme, le projet Masshylia a pour objectif de développer une « plateforme » hydrogène à grande échelle participant au développement de l'hydrogène décarboné de la région Sud – Provence-Alpes-Côte d'Azur, notamment à travers le développement d'une « Vallée Hydrogène » reliant différents bassins de production d'hydrogène. Le projet pourrait fournir d'autres acteurs locaux en hydrogène décarboné, pour bénéficier notamment aux activités industrielles environnantes. TotalEnergies et ENGIE explorent également la possibilité d'utiliser cette production d'hydrogène décarboné dans le réseau de gaz naturel (applications industrielles et domestiques), en collaboration avec d'autres partenaires. La proximité du Grand Port Maritime de Marseille permettrait aussi à cet hydrogène d'être, dans le futur, exporté moyennant le développement d'infrastructures ad-hoc.
Grâce à son positionnement stratégique de La Mède sur l'arc méditerranéen, le projet vise à s'inscrire dans des initiatives plus larges pour fournir en hydrogène des régions d'Europe où la demande sera forte et ne pourra être comblée par la production locale.
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Je trouve cela très intéressant
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Pour ma part je pense que ceci est un bon projet, aussi bien pour les communes, l'emploi et l'environnement. De toute façon le projet moins polluant que auparavant.
Un ancien de Total